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Ancienne gare de Wakefield

La première gare ferroviaire de Wakefield a été construite en 1892 lorsque la ligne de chemin de fer a enfin atteint le village. En 1929, la gare de Wakefield sera reconstruite sur son emplacement actuel pour laisser la place à un espace de triage et de stockage de billes de bois. Très bien préservée et faisant face à la rivière, l’ancienne gare est aujourd’hui un café-restaurant.

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Ancienne gare de Venosta

Le hameau de Venosta, dans la municipalité de Low, a hérité du nom pittoresque d’un marquis italien, alors ministre des Affaires étrangères lors de l’établissement du bureau de poste dans la communauté en 1871. La gare de Venosta date, elle, de 1900. On retrouve les éléments typiques d’une gare ferroviaire : hangar en bois, bâtiment de briques rouges avec un guichet et une toiture étendue pour abriter pour les voyageurs. Laissée à l’abandon, elle est toutefois accompagnée d’un panneau d’interprétation. La gare est inventoriée.

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Ancienne gare de Shawville/Musée historique du Pontiac

À la fin des années 1800, on construit le chemin de fer Pontiac Pacific Junction Railway pour remplacer le transport sur la rivière des marchandises et des passagers allant et venant du Pontiac. La gare de Shawville sera bâtie vers 1887 et verra marchandises et passagers y transiter pendant 80 ans.

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Ancienne gare de Montebello

Construite en 1931 avec les surplus de billes de cèdre rouge du château Montebello, la gare de Montebello s’inspire également de son style chalet suisse. Le bois destiné à la construction du château est arrivé à la Petite-Nation depuis la Colombie-Britannique par trains entiers du Canadien Pacifique.

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Hôtel Château Laurier

Construit en 1889 par Harry Flynn, fils d’immigrant irlandais, l’hôtel Château Laurier sera détruit par le feu et renaîtra de ses cendres à plusieurs occasions au cours du XXe siècle.

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Véloroute des draveurs

De Low à Messines, la Véloroute des Draveurs est une piste cyclable de 70 km de long qui serpente à travers des paysages pittoresques et longe marais, lacs, forêts et champs de cultures. Depuis la piste, on peut aussi faire quelques détours pour admirer des sites patrimoniaux : ponts couverts, cimetières, anciennes gares, etc. Cette piste cyclable emprunte un ancien tracé de chemin de fer aujourd’hui disparu et compte plusieurs haltes aménagées. La surface de la piste est en poussière de pierre compactée.

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Rue Notre-Dame

Le village de Montebello a souffert de l’incendie de 1913 qui a ravagé une grande partie de son centre, mais la rue Notre-Dame reste une rue pittoresque avec de nombreux bâtiments centenaires. On retrouve le cimetière de Notre-Dame-de-Bon-Secours à son extrémité ouest, puis de belles maisons anciennes et diverses constructions importantes dont le lieu historique national du Manoir-Papineau ainsi que l’ancienne gare ferroviaire déplacée.

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Château Montebello

En 1929, l’Américain Harold Marcus Saddlemire rachète le domaine de la famille Papineau à ses héritiers pour en faire un club privé de chasse et de pêche réservé à une élite, le Seignory Club. Inspiré par les grands hôtels des Alpes suisses, il y fait construire un château en bois rond dont le chantier démarre en avril 1930. Il sera terminé en un temps record sous la direction de Victor Nymark, son chef de chantier finlandais, avec des billes de cèdre rouge venues en train de la côte ouest.

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Masson-Angers

Les villages de Masson et d’Angers ont fusionné en 1980 pour former l’ancienne municipalité de Masson-Angers, aujourd’hui un des secteurs de la ville de Gatineau. C’est Louis-François-Rodrigue Masson, ancien lieutenant-gouverneur de la province de Québec, qui donne son nom au village de Masson, tandis que celui d’Angers doit son nom au village français du même nom, dont est originaire le premier curé missionnaire de la région, Eugène Trinquier. Située près de la rive de la rivière des Outaouais, Masson-Angers est traversée par la rivière du Lièvre. Si le village d’Angers s’est constitué grâce à l’agriculture, celui de Masson possède une histoire plus industrielle axée sur l’industrie des pâtes et papiers et un développement en partie dû à la desserte ferroviaire du Canadien Pacifique à la fin du XIXe siècle.

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Pontiac

C’est dans le Comté du Pontiac que l’on retrouve certaines des plus anciennes traces d’occupation humaine. Des fouilles sur les îles aux Allumettes et Morrison ont montré des traces d’occupation autochtone datant d’environ 6 000 ans av. J.-C. La rivière des Outaouais permettait les échanges et les déplacements entre peuples amérindiens. Avec l’arrivée des premiers Européens, le commerce de la fourrure prend le pas sur les autres échanges commerciaux avant de céder, quelques siècles plus tard, sa place à la drave. À partir de 1820, les rives de la rivière vont être peu à peu aménagées en fonction des besoins des communautés naissantes. On retrouve la plupart des petites villes de ce comté agricole et forestier le long de la rivière des Outaouais, frontière naturelle entre l’Ontario et le Québec. Des colons de toutes origines s’y installent peu à peu, venus des îles britanniques, mais aussi Canadiens français, puis Polonais et Allemands, qui se voient distribuer des terres plus ou moins fertiles… Au XIXe siècle, le Pontiac est un pays de bûcherons et d’agriculteurs. À la fin du XIXe siècle, la diminution des activités forestières conjuguée aux transformations agricoles qui nécessitent de grandes surfaces précipite l’exode rural.

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Papineau

Lorsqu’en 1613, Samuel de Champlain remonte la rivière des Outaouais vers l’île aux Allumettes, il note une autre rivière, « fort belle et spacieuse », la rivière de la Petite Nation. Elle doit son nom aux Weskarinis, qu’on appelle aussi la Petite Nation des Algonquins, qui vivaient de chasse, de pêche et de cueillette et qui se rassemblaient l’été à l’embouchure de la rivière. Entre 1630 et 1650, les attaques répétées des Iroquois contre les populations algonquiennes vont pousser les Weskarinis à chercher refuge auprès des Français et à déserter les rives de l’Outaouais et de ses affluents en 1649. Tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, des familles d’Algonquins et d’Iroquois reviennent sur le territoire des Weskarinis au moment où la rivière des Outaouais devient l’artère principale du commerce de la fourrure. Des postes de traite seront notamment établis à l’embouchure des rivières de la Petite Nation et du Lièvre.

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